en 2017, en Nouvelle-Zélande, une loi a conféré une personnalité juridique au troisième plus grand fleuve du pays, le Whanganui, reconnaissant ainsi sa qualité d’« être vivant unique ». et si, sur les bords de Loire aussi, on faisait un pas de côté ? pour réfléchir, pour penser autrement les rapports entre la nature et les hommes. Les constats d’aujourd’hui et les défis qui s’annoncent, pour les écosystèmes, la biodiversité, la poursuite des activités humaines, redéfinissent les grands enjeux de nos sociétés. se présente alors la possibilité de les aborder sous un angle neuf, qui renouvelle le paradigme qui définissait jusqu’à lors le patrimoine commun. c’est l’objet des auditions du parlement de Loire, une initiative portée par le POLAU – Pôle Arts et Urbanisme, à laquelle la mission Val de Loire est associée. L’écrivain et juriste camille de toledo orchestre et en anime les sessions de travail. Il nous fait part dans cet entretien avec bruno marmiroli, directeur de la Mission Val de Loire, et isabelle reiher, directrice du CCCOD, de l’avancement de ses réflexions. cette discussion fait partie du cycle de conférences 2019/2020 organisé en partenariat entre la Mission Val de Loire et le CCCOD.