odyssées
Marie-Anita Gaube présente au cccod une large part du travail pictural qu’elle mène depuis un peu moins de dix ans. Il s’agit de l’exposition monographique la plus importante consacrée à cette jeune artiste française qui a fait très tôt le choix de la peinture dans son versant le plus figuratif. Depuis ses débuts en 2012, elle développe sur des toiles de grand format une œuvre vivante et colorée, vibrant de mille détails. Laissant libre cours à la multitude d’histoires qui peuple son imaginaire, elle invente de toutes pièces un monde édénique, luxuriant et fleuri, qui semble inviter aux joies de l’existence.
Malgré leurs cieux azurés, les peintures de Marie-Anita Gaube sont pourtant profondément intranquilles. Les compositions mouvementées et le rythme des couleurs ne laissent jamais le regard en repos. La peinture déborde d’événements inattendus dans chaque recoin de la toile. Les personnages, les objets, les motifs colorés ou les éléments du paysage s’y mêlent dans un faisceau de narrations enchevêtrées.
Sur la surface du tableau cœxistent ainsi des univers multiples. Il peut y faire simultanément jour et nuit, les échelles se distordent, les frontières entre l’espace intérieur et le paysage extérieur sont abolies. Les différents plans se superposent ou se juxtaposent tels des écrans qui s’imbriquent dans de complexes constructions.
Animée d’une indéniable énergie vitale, l’œuvre de Marie-Anita Gaube semble aussi traversée de préoccupations plus enfouies. Les natures mortes, les masques et statuettes omniprésentes résonnent avec des préoccupations existentielles plus archaïques. Quelque chose d’étrange émane de ces personnages saisis dans des postures dont on ne comprend pas le sens, de ces corps un peu perdus dans leur environnement qui parfois les absorbe jusqu’à les faire disparaître.
Dans la galerie noire du cccod, « Odyssées » nous mène dans l’exploration de ces mondes imaginaires de Marie-Anita Gaube. L’exposition présentera un ensemble conséquent d’une trentaine de peintures et de dessins réalisés depuis 2014 jusqu’à aujourd’hui. Ses toiles les plus récentes, produites pour l’occasion, témoignent de nouvelles préoccupations. Dans une composition plus frontale et condensée, le corps n’y apparaît plus comme un éléments disséminé parmi d’autres, mais devient un sujet à part entière dépeint dans une approche presque chorégraphique.
Le catalogue de l’exposition est disponible à la vente à la librairie du CCC OD.
marie-anita gaube
Née en 1986 à Paris, elle vit et travaille à Biziat, dans l’Ain.
L’univers pictural de Marie-Anita Gaube se lit en parcours : les espaces s’y succèdent dans un théâtre délirant où les événements s’entrechoquent. La fête, l’enfance ou encore l’utopie sont des sujets récurrents dans l’œuvre de l’artiste, mais qui opèrent, en fait, plutôt comme des leitmotivs. Ce qui produit la richesse sémantique est ailleurs : la posture d’un corps, le mouvement d’une scène qui se déroule sous nos yeux, l’incertitude d’une situation, la discontinuité visuelle.
Lauréate : collection de la Fondation Colas, 2015, Boulogne Billancourt (France)
Marie-Anita Gaube présente au cccod une large part du travail pictural qu’elle mène depuis un peu moins de dix ans. Il s’agit de l’exposition monographique la plus importante consacrée à cette jeune artiste française qui a fait très tôt le choix de la peinture dans son versant le plus figuratif. Depuis ses débuts en 2012, elle développe sur des toiles de grand format une œuvre vivante et colorée, vibrant de mille détails. Laissant libre cours à la multitude d’histoires qui peuple son imaginaire, elle invente de toutes pièces un monde édénique, luxuriant et fleuri, qui semble inviter aux joies de l’existence.
Malgré leurs cieux azurés, les peintures de Marie-Anita Gaube sont pourtant profondément intranquilles. Les compositions mouvementées et le rythme des couleurs ne laissent jamais le regard en repos. La peinture déborde d’événements inattendus dans chaque recoin de la toile. Les personnages, les objets, les motifs colorés ou les éléments du paysage s’y mêlent dans un faisceau de narrations enchevêtrées.
Sur la surface du tableau cœxistent ainsi des univers multiples. Il peut y faire simultanément jour et nuit, les échelles se distordent, les frontières entre l’espace intérieur et le paysage extérieur sont abolies. Les différents plans se superposent ou se juxtaposent tels des écrans qui s’imbriquent dans de complexes constructions.
Animée d’une indéniable énergie vitale, l’œuvre de Marie-Anita Gaube semble aussi traversée de préoccupations plus enfouies. Les natures mortes, les masques et statuettes omniprésentes résonnent avec des préoccupations existentielles plus archaïques. Quelque chose d’étrange émane de ces personnages saisis dans des postures dont on ne comprend pas le sens, de ces corps un peu perdus dans leur environnement qui parfois les absorbe jusqu’à les faire disparaître.
Dans la galerie noire du cccod, « Odyssées » nous mène dans l’exploration de ces mondes imaginaires de Marie-Anita Gaube. L’exposition présentera un ensemble conséquent d’une trentaine de peintures et de dessins réalisés depuis 2014 jusqu’à aujourd’hui. Ses toiles les plus récentes, produites pour l’occasion, témoignent de nouvelles préoccupations. Dans une composition plus frontale et condensée, le corps n’y apparaît plus comme un éléments disséminé parmi d’autres, mais devient un sujet à part entière dépeint dans une approche presque chorégraphique.
Le catalogue de l’exposition est disponible à la vente à la librairie du CCC OD.
Sorry, the comment form is closed at this time.