Née en 1996. Elle vit et travaille à La Réunion.
Anie Matois place au cœur de sa réflexion aussi plastique que politique les corps assignés, discriminés et opprimés. Elle peint ainsi des corps fiers de ne pas appartenir aux normes oppressives : gros, racisés, fluides, marqués de signes, etc. L’artiste travaille les lumières portées sur les peaux, les regards et les postures pour magnifier son propre corps comme ceux de ses proches. Un travail qu’elle déploie aussi dans ses broderies porteuses d’insultes sexistes en créole ou dans des collages.