Né en 1951 au Port (La Réunion).
L’oeuvre de Jack Beng-Thi est nourrie d’une pensée de la traversée et de la relation (de la rencontre, de l’interdépendance et du partage). Ses sculptures et ses installations entrelacent les corps, les objets, les symboles, les langues, les épices, les matériaux issus du Sud global*. Elles forment ainsi un collage où les hybridations sont reines. Elles sont les supports de récits aussi poétiques, spirituels et politiques de corps, de langues et de mémoires silenciées et invisibilisées.
* Sud global : terme qui désigne les pays autrefois dits du « tiers-monde », la notion regroupe les États du sud, principales victimes des effets néfastes de la mondialisation et refusant de s’aligner sur l’un ou l’autre des puissants du Nord global, cet autre nom de l’Occident. (Le Monde)