Gino de Dominicis est né en 1947 à Ancône (Italie) et mort en 1998 à Rome.
Il fut l’un des artistes d’après-guerre les plus mystérieux et vénérés d’Italie. Gravitant autour des mouvements Arte Povera et Transavanguardia, il a préféré s’en éloigner et rester un artiste solitaire, farouchement indépendant. A la fois peintre, sculpteur, cinéaste, il cultive le goût de l’énigme en se tenant toujours en retrait des médias. A partir de la fin des années 60 et jusqu’au début des années 80, il pratique un art conceptuel marqué par l’expérience et l’auto-représentation. Les années 1980 et 1990 sont plutôt dédiées à la peinture de type néo-figurative. Sa vie de dandy excentrique et sa disparition hâtive fait de lui un artiste dont la mythologie participe de la notoriété. Son œuvre, qui se compose des nombreux tableaux, dessins et documents, traitait avec intensité de sujets existentiels comme la vie, la mort et l’immortalité. L’ensemble de sa création artistique était une lutte contre le temps qui s’écoule.