Né en 1975 en Algérie. Il a grandi au Cameroun et vit régulièrement au Japon.
L’itinérance, paramètre important de l’histoire personnelle d’Éric van Hove, se retrouve au cœur de sa pratique artistique. Son travail se nourrit en effet du déracinement et de l’exil volontaire que l’artiste met en œuvre comme un élément moteur de sa création. Tout autant qu’une nécessité individuelle, le nomadisme constitue chez Éric van Hove un véritable positionnement artistique.
C’est ainsi à l’échelle du monde que se développent le travail et la pensée de l’artiste, qui crée dans des contextes toujours diversifiés des installations, photographies, performances, œuvres éphémères ou oratoires. Son travail met en évidence des problématiques à la fois locales et globales, dont il s’attache à relier les polarités. À rebours des effets uniformisants de la globalisation contemporaine, sa démarche vise à souligner tout à la fois l’universalité humaine et les singularités (de lieux, d’individus et de situations) qui la constituent.
Éric van Hove a présenté des travaux dans de nombreuses institutions muséales et biennales internationales : Centrale Électrique/Centre Européen d’Art Contemporain (Bruxelles), Toride Art Museum (Japon), Location One (New York), 4th Bishkek Contemporary Art Exhibition (Kirghistan), De Paviljoens Museum (Pays-Bas), Kufang International Art City (Pékin), Hillside Forum (Tokyo), Darat al Funun (Jordanie), Fordham University’s Center Gallery (New York), Sharjah Art Museum (Émirats Arabes Unis)…
Extrait du communiqué de presse de l’exposition « V12 Laraki » (2013)