Née en 1984 à Istanbul, Hera Büyüktaşcıyan travaille de manière in situ en prenant le temps de découvrir un territoire à travers ses histoires locales et pratiquant la marche comme méthode d’observation et de dessin dans l’espace.
Hera Büyüktaşcıyan dévoile au travers d’une pratique multidisciplinaire les manières dont la mémoire, l’identité et la connaissance sont façonnées par des vagues d’histoire à la fois profondément enracinées et en constante évolution. L’artiste fait souvent référence à la mythologie et à la théologie, ainsi qu’à des structures architecturales spécifiques comme fondement de ses œuvres, en observant de près leurs généalogies et la manière dont elles se transforment au fil du temps. À travers ses interventions, sculptures, dessins et films in situ, Hera Büyüktaşcıyan plonge dans l’imaginaire terrestre par la mise en lumière des mécanismes d’histoires et de récits choisis qui explorent une mémoire incarnée au sein d’espaces instables.
Parmi ses expositions, on compte notamment Earthbound Whisperers, TATE St.Ives (2023) ; la 14e Biennale de Gwangju (Corée du Sud, 2023) ; Ancestral Weavings, TATE Modern, Londres (2022) ; la Biennale de la matière artistique (Prague, 2022) ; British Museum, Londres (2021) ; la New Museum Triennial, New York (2021) ; la 3e Biennale d’autostrada, Kosovo (2021) ; CAC Passerelle, Brest (2020) ; la 2e Biennale de Lahore (Pakistan, 2020) ; la 6e Biennale de Singapour (2019) ; la 1ère Biennale inaugurale de Toronto (Canada, 2019) ; Gigantisme, FRAC Dunkerque (2019) ; Dhaka Art Summit, Bangladesh (2018) ; Green Art Gallery Dubai (2017) ; EVA International, Limerick (Irlande, 2016) ; la 14e Biennale d’Istanbul (2015) ; le 56e Pavillon national de la Biennale de Venise de l’Arménie (2015) ; Jerusalem Show VII (2014) ; ARTER, Istanbul (2013).
Hera Büyüktaşçıyan est représentée par la Green Art Gallery, Dubai.