après la pluie…
Avec « No stress, just strass », Nicole Tran Ba Vang réunit pour la première fois plusieurs séries de photographies ainsi que des travaux ayant recours à la peinture, la vidéo ou l’installation. L’exposition permet d’envisager toute la cohérence du travail de cette artiste issue de la mode et qui s’est rapidement imposée dans le paysage de la photographie française contemporaine.
Avec sa nouvelle série « Collection Automne/Hiver 2007/08 », Nicole Tran Ba Vang prolonge ici une recherche sur les relations du corps à son décor : ces femmes-caméléons à la peau brodée prolongent dans leur chair les délicats motifs qui ornent les murs.
À ces nouvelles images répond l’installation « Chloé », produite pour l’exposition. Pour la première fois, Nicole Tran Ba Vang réalise un travail en prise avec l’espace même de l’exposition. Inventant la notion de “wall-embroideries” en écho à la pratique du “wall painting”, l’artiste brode directement les murs. Ils apparaissent comme l’extension de la peau de ses modèles. Contaminant l’espace du modèle comme celui du spectateur, l’installation redouble le jeu ambigu entre le réel et le fictif qui est récurrent dans le travail de l’artiste.
Nicole Tran Ba Vang réalise également un « wall-piercing » : elle incruste dans le mur le texte « No stress, just strass », citation issue du magazine Vogue de novembre 2005. Constitué de chevilles métalliques, il diffuse une lumière qui transforme ces éléments de construction en diamants scintillants.
À côté de ces productions inédites, l’exposition revisite et confronte plusieurs séries photographiques telles que : “Collection Icones”, première réalisation de l’artiste, qui « dénude » à la peinture des modèles directement sur la page du magazine ; « Collection Automne/Hiver 2003/2004 » qui voit apparaître les première broderies sur corps ; ou encore la « Collection Coutures Cellulaires » qui s’inspire autant de la couture que de la biologie pour former des photographies abstraites d’inspiration picturale.
Extrait du communiqué de presse – 2007
nicole tran ba vang
Elle vit et travaille à Paris.
Nicole Tran Ba Vang s’est fait connaître avec des images paradoxales : elle y déshabille ses modèles… en les habillant d’une seconde peau, les parant d’étranges « habits de nudité ». Ces images à la fois séduisantes et dérangeantes perturbent la perception de ce que nous possédons de plus immuable – notre peau – qui devient un accessoire interchangeable d’une garde-robe idéale. « Être ou ne paraître », c’est par ce jeu de mots que Nicole Tran Ba Vang aime alors à définir les enjeux de son travail.
Depuis 2003, elle réalise des séries photographiques qui étendent sa réflexion sur l’identité : ses femmes-caméléons ont la peau brodée. Elles prolongent dans leur chair les délicats motifs qui ornent les murs dans lesquels elles semblent vouloir se fondre.
Extrait du communiqué de presse de l’exposition « No Stress, Just Strass » (2007)
Nicole Tran Ba Vang est représentée par la Galerie Rue Visconti.
Avec « No stress, just strass », Nicole Tran Ba Vang réunit pour la première fois plusieurs séries de photographies ainsi que des travaux ayant recours à la peinture, la vidéo ou l’installation. L’exposition permet d’envisager toute la cohérence du travail de cette artiste issue de la mode et qui s’est rapidement imposée dans le paysage de la photographie française contemporaine.
Avec sa nouvelle série « Collection Automne/Hiver 2007/08 », Nicole Tran Ba Vang prolonge ici une recherche sur les relations du corps à son décor : ces femmes-caméléons à la peau brodée prolongent dans leur chair les délicats motifs qui ornent les murs.
À ces nouvelles images répond l’installation « Chloé », produite pour l’exposition. Pour la première fois, Nicole Tran Ba Vang réalise un travail en prise avec l’espace même de l’exposition. Inventant la notion de “wall-embroideries” en écho à la pratique du “wall painting”, l’artiste brode directement les murs. Ils apparaissent comme l’extension de la peau de ses modèles. Contaminant l’espace du modèle comme celui du spectateur, l’installation redouble le jeu ambigu entre le réel et le fictif qui est récurrent dans le travail de l’artiste.
Nicole Tran Ba Vang réalise également un « wall-piercing » : elle incruste dans le mur le texte « No stress, just strass », citation issue du magazine Vogue de novembre 2005. Constitué de chevilles métalliques, il diffuse une lumière qui transforme ces éléments de construction en diamants scintillants.
À côté de ces productions inédites, l’exposition revisite et confronte plusieurs séries photographiques telles que : “Collection Icones”, première réalisation de l’artiste, qui « dénude » à la peinture des modèles directement sur la page du magazine ; « Collection Automne/Hiver 2003/2004 » qui voit apparaître les première broderies sur corps ; ou encore la « Collection Coutures Cellulaires » qui s’inspire autant de la couture que de la biologie pour former des photographies abstraites d’inspiration picturale.
Extrait du communiqué de presse – 2007
Sorry, the comment form is closed at this time.