düsseldorf mon amour
Inspiré par « Hiroshima mon amour » et basé sur le même principe d’oxymore, « Düsseldorf mon amour » interroge le visiteur : comment cette ville industrielle allemande peut-elle engendrer ce type d’effusion sentimentale et romantique ? Il résume pourtant le sentiment passionné de Klaus Rinke face à cette ville qui lui aura offert tant d’opportunités.
Klaus Rinke nous sert de guide dans cette grande exposition collective qui met l’accent sur une génération d’artistes aux origines et trajectoires diverses qui, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, a eu à cœur de développer un art sans compromission, un discours engagé et révolutionnaire plaçant le concept de l’œuvre avant celui de l’objet d’art. Fruit d’un travail de collaboration entreKlaus Rinke et le cccod à partir des archives personnelles de l’artiste, « Düsseldorf mon amour » réunit une trentaine d’artistes qui, quelles que soient leur pratique et la génération à laquelle ils appartiennent, partagent tous le fait d’avoir entretenu des liens singuliers avec Klaus Rinke. C’est dans un parcours personnel et subjectif à plusieurs niveaux de lecture, peuplé de souvenirs et d’œuvres majeures, que vous êtes invités à déambuler. Dans cet itinéraire, l’anecdotique et l’Histoire de l’art s’entrechoquent afin de retranscrire de la manière la plus vivante et directe, l’esprit de cette époque. Avec un sens aigu de générosité, de partage et de transmission, l’une des dernières figures importantes de ces années, Klaus Rinke nous fait traverser plusieurs décennies, des années 50 à aujourd’hui.
klaus rinke
Klaus Rinke est l’une des figures majeures de l’art allemand et international. Il a enseigné à l’Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf de 1974 à 2005.
Cherchant à appréhender et comprendre le réel dans sa dimension physique et matérielle, une grande part de son œuvre s’attache à rendre perceptible les principales notions abstraites qui fondent notre relation au monde: le temps, l’espace, la gravitation.
Traitée par l’artiste comme un matériau à part entière, l’eau est aussi un thème prépondérant de son œuvre. Un matériau toujours en mouvement, dont Klaus Rinke utilise l’énergie, les lois physiques et la symbolique vitale dans des installations et sculptures « en action ».
Si le travail de sculpture et de performance de Klaus Rinke se situe à la frontière de la science et de l’art, ses peintures et dessins au graphite sont une recherche sur la « forme ». Ces œuvres allient abstraction et réminiscences organiques, biologiques. « Pré-embryonnaires », mêlant l’humain, l’animal, le végétal, elles témoignent d’une quête de l’origine des choses.
Inspiré par « Hiroshima mon amour » et basé sur le même principe d’oxymore, « Düsseldorf mon amour » interroge le visiteur : comment cette ville industrielle allemande peut-elle engendrer ce type d’effusion sentimentale et romantique ? Il résume pourtant le sentiment passionné de Klaus Rinke face à cette ville qui lui aura offert tant d’opportunités.
Klaus Rinke nous sert de guide dans cette grande exposition collective qui met l’accent sur une génération d’artistes aux origines et trajectoires diverses qui, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, a eu à cœur de développer un art sans compromission, un discours engagé et révolutionnaire plaçant le concept de l’œuvre avant celui de l’objet d’art. Fruit d’un travail de collaboration entreKlaus Rinke et le cccod à partir des archives personnelles de l’artiste, « Düsseldorf mon amour » réunit une trentaine d’artistes qui, quelles que soient leur pratique et la génération à laquelle ils appartiennent, partagent tous le fait d’avoir entretenu des liens singuliers avec Klaus Rinke. C’est dans un parcours personnel et subjectif à plusieurs niveaux de lecture, peuplé de souvenirs et d’œuvres majeures, que vous êtes invités à déambuler. Dans cet itinéraire, l’anecdotique et l’Histoire de l’art s’entrechoquent afin de retranscrire de la manière la plus vivante et directe, l’esprit de cette époque. Avec un sens aigu de générosité, de partage et de transmission, l’une des dernières figures importantes de ces années, Klaus Rinke nous fait traverser plusieurs décennies, des années 50 à aujourd’hui.
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