la maison vide – une proposition de pierre ardouvin

L’exposition emprunte son titre et sa forme à une œuvre de l’artiste Pierre Ardouvin : « La Maison vide ». Créée pour la première fois au CCC de Tours en 2011, cette installation sonore est un immense dédale aux cloisons bancales dans lequel résonnent de mystérieux claquements de porte. Cet automne, elle envahit tout l’espace de la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, et devient le cœur d’une exposition à entrées multiples.

Pierre Ardouvin a été invité à choisir au sein de la collection du Centre national des arts plastiques des œuvres en résonance avec son propre univers, des voisinages avec des artistes de différentes générations et nationalités : Mac Adams, Guillaume Bijl, Jean-Michel Othoniel, Emilie Pitoiset et Henrik Plenge Jakobsen .

L’installation ‘’La Maison Vide’’ de Pierre Ardouvin propose une expérience particulière qui influence notre façon d’aborder l’exposition : d’abord ludique comme une animation de fête foraine, la déambulation dans le dédale se colore rapidement d’étrangeté. Les cloisons bancales semblent être fragiles comme un château de cartes. Des portes claquent, on ne sait où ni pourquoi, complexifiant notre perception de l’espace, amplifiant le sentiment de désorientation et renforçant l’impression d’être dans un rêve étrange.

Au terme d’une errance dans le labyrinthe, les œuvres se donnent à voir et apparaissent au visiteur de façon aléatoire à chacune de ses sorties, comme des visions surgies de nulle part. Chacune des œuvres présente une forme d’onirisme et fait écho à l’expérience proposée par ‘’La Maison Vide’’ à travers les notions de fiction, de fragilité ou d’équilibre. Une errance dans l’art d’aujourd’hui qui porte atteinte à nos repères, nous pousse dans les recoins de notre propre topographie mentale et dessine, comme dans le mythe de Dédale, un lieu entre fiction et réalité, folie et stabilité.

Extrait du communiqué de presse (2011)

dates

du 13 septembre 2014
au 26 octobre 2014

tarifs et billetterie

pierre ardouvin

Né en 1955 à Crest. Il vit et travaille à Paris.

Apparu au début des années 90, le travail de Pierre Ardouvin est souvent présenté comme un parcours dans les aléas de la conscience et de la mémoire.
Avec une grande économie de moyens, il fait surgir de la réalité quotidienne des visions étranges, parfois dérangeantes par leur violence contenue.

Ses installations, sculptures, photographies ou dessins, sont irrigués par les souvenirs à la fois personnels et collectifs, qui activent une impression de déjà-vu : les scènes ou objets pourtant résolument familiers qui composent ses œuvres se distordent alors sous l’effet d’un dérèglement de la perception, d’une confusion qui mêle indistinctement chaos, joie ou nostalgie.

Extrait du communiqué de presse de l’exposition « La Maison Vide » (2011)

L’exposition emprunte son titre et sa forme à une œuvre de l’artiste Pierre Ardouvin : « La Maison vide ». Créée pour la première fois au CCC de Tours en 2011, cette installation sonore est un immense dédale aux cloisons bancales dans lequel résonnent de mystérieux claquements de porte. Cet automne, elle envahit tout l’espace de la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, et devient le cœur d’une exposition à entrées multiples.

Pierre Ardouvin a été invité à choisir au sein de la collection du Centre national des arts plastiques des œuvres en résonance avec son propre univers, des voisinages avec des artistes de différentes générations et nationalités : Mac Adams, Guillaume Bijl, Jean-Michel Othoniel, Emilie Pitoiset et Henrik Plenge Jakobsen .

L’installation ‘’La Maison Vide’’ de Pierre Ardouvin propose une expérience particulière qui influence notre façon d’aborder l’exposition : d’abord ludique comme une animation de fête foraine, la déambulation dans le dédale se colore rapidement d’étrangeté. Les cloisons bancales semblent être fragiles comme un château de cartes. Des portes claquent, on ne sait où ni pourquoi, complexifiant notre perception de l’espace, amplifiant le sentiment de désorientation et renforçant l’impression d’être dans un rêve étrange.

Au terme d’une errance dans le labyrinthe, les œuvres se donnent à voir et apparaissent au visiteur de façon aléatoire à chacune de ses sorties, comme des visions surgies de nulle part. Chacune des œuvres présente une forme d’onirisme et fait écho à l’expérience proposée par ‘’La Maison Vide’’ à travers les notions de fiction, de fragilité ou d’équilibre. Une errance dans l’art d’aujourd’hui qui porte atteinte à nos repères, nous pousse dans les recoins de notre propre topographie mentale et dessine, comme dans le mythe de Dédale, un lieu entre fiction et réalité, folie et stabilité.

Extrait du communiqué de presse (2011)

Date

13 septembre 2014 - 26 octobre 2014
Expiré!

Heure

11h00 - 18h00
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