mémoires contemporaines
Per Barclay
Alain Bublex
Le CCC assure la direction artistique de l’exposition « Mémoires contemporaines » pour la Société SFL, qui souhaitait produire une intervention d’artistes sur le site de l’ancien bâtiment Thomson situé à Boulogne-Billancourt, en bord de la Seine, au cœur de la « Vallée de la Culture », avant que ne soit engagé un projet de réhabilitation totale du site.
Le projet « Mémoires Contemporaines » est né de cette envie de partager une vision, un projet, un site exceptionnel en amont de sa transformation, du souhait de donner du sens à cette mutation économique et architecturale.
Qui mieux que Per Barclay et Alain Bublex pouvaient symboliser cette ambition, incarner cette alliance de la rigueur et de la créativité, tirer partie de façon très personnelle et poétique des différentes contraintes spatiales et temporelles, des différences d’échelle et de nature. La double intervention artistique, proposée par le Centre de Création Contemporaine de Tours et mise en œuvre par rueVisconti, est ainsi dominée par les questions de temps, de mémoire, de dialogue entre l’éphémère et l’intemporel.
Les œuvres photographiques créées par Per Barclay et par Alain Bublex à l’occasion de cette manifestation constituent l’amorce de la collection d’art contemporain de la Société Foncière Lyonnaise, une collection qui aura la photographie comme support et la ville et l’architecture comme thématique. Elles viendront prolonger cette exposition « Mémoires Contemporaines » et pérenniser ce moment magique qui a mise face à face ces deux grands artistes de notoriété internationale.
PER BARCLAY – « CHAMBRE D’HUILE »
Per Barclay réalise à Boulogne-Billancourt sa plus grande « chambre d’huile », réalisation s’inscrivant dans une série que l’artiste réalise régulièrement depuis la fin des années 80.
Les « Chambres d’huile » sont des des installations éphémères destinées uniquement à être photographiées. Dans les architectures les plus variées (palais baroque, bunker, salle des coffres, galerie d’art ou cabane de pêcheur), l’artiste recouvre le sol d’espaces clos avec de l’huile noire. Ces « sols liquides » deviennent alors de troublantes surfaces réfléchissantes, qui redoublent l’image du lieu tout en l’ouvrant à une profondeur vertigineuse. Per Barclay fait basculer les repères spatiaux et sensoriels. Ces reflets noirs agissent comme des révélateurs du lieu, alors même qu’ils le rendent infranchissable.
Les prises de vue photographiques de cette installation permettront d’enregistrer et de sublimer un état fugitif du bâtiment avant sa transformation totale, lui conférant un caractère intemporel.
ALAIN BUBLEX – « PAVILLON FANTÔME »
Le travail multiforme d’Alain Bublex propose une réflexion sur la ville, l’urbanisme, l’architecture et le paysage. Toujours profondément ancré dans la réalité, il crée des fictions vraisemblables qui parlent de la mémoire des lieux, de ses transformations ou de son possible devenir.
L’artiste a développé lors de « Mémoires contemporaines » développe ici en trois dimensions sa série d’images « Fantômes ». Il substitue à des images photographiques leur dessin réalisé par ordinateur, qui en livrent une version simplifiée, épurée. Entre souvenir et projet, ces dessins constituent des doubles, des empreintes réalistes et fragiles du réel.
L’installation « Pavillon fantôme » utilise ce procédé pour la première fois sur une architecture réelle : Alain Bublex recouvre l’ancienne maison de gardien par son propre dessin en trompe-l’œil, sur la totalité de son volume. Avant sa disparition programmée, dans quelques mois, ce petit pavillon commence à s’effacer progressivement derrière sa représentation, qui paradoxalement en révèle davantage l’identité particulière. Tel un fantôme, cette maison inscrite dans l’histoire collective du site industriel commence à se transformer en souvenir d’elle-même.
Per Barclay
Alain Bublex
Le CCC assure la direction artistique de l’exposition « Mémoires contemporaines » pour la Société SFL, qui souhaitait produire une intervention d’artistes sur le site de l’ancien bâtiment Thomson situé à Boulogne-Billancourt, en bord de la Seine, au cœur de la « Vallée de la Culture », avant que ne soit engagé un projet de réhabilitation totale du site.
Le projet « Mémoires Contemporaines » est né de cette envie de partager une vision, un projet, un site exceptionnel en amont de sa transformation, du souhait de donner du sens à cette mutation économique et architecturale.
Qui mieux que Per Barclay et Alain Bublex pouvaient symboliser cette ambition, incarner cette alliance de la rigueur et de la créativité, tirer partie de façon très personnelle et poétique des différentes contraintes spatiales et temporelles, des différences d’échelle et de nature. La double intervention artistique, proposée par le Centre de Création Contemporaine de Tours et mise en œuvre par rueVisconti, est ainsi dominée par les questions de temps, de mémoire, de dialogue entre l’éphémère et l’intemporel.
Les œuvres photographiques créées par Per Barclay et par Alain Bublex à l’occasion de cette manifestation constituent l’amorce de la collection d’art contemporain de la Société Foncière Lyonnaise, une collection qui aura la photographie comme support et la ville et l’architecture comme thématique. Elles viendront prolonger cette exposition « Mémoires Contemporaines » et pérenniser ce moment magique qui a mise face à face ces deux grands artistes de notoriété internationale.
PER BARCLAY – « CHAMBRE D’HUILE »
Per Barclay réalise à Boulogne-Billancourt sa plus grande « chambre d’huile », réalisation s’inscrivant dans une série que l’artiste réalise régulièrement depuis la fin des années 80.
Les « Chambres d’huile » sont des des installations éphémères destinées uniquement à être photographiées. Dans les architectures les plus variées (palais baroque, bunker, salle des coffres, galerie d’art ou cabane de pêcheur), l’artiste recouvre le sol d’espaces clos avec de l’huile noire. Ces « sols liquides » deviennent alors de troublantes surfaces réfléchissantes, qui redoublent l’image du lieu tout en l’ouvrant à une profondeur vertigineuse. Per Barclay fait basculer les repères spatiaux et sensoriels. Ces reflets noirs agissent comme des révélateurs du lieu, alors même qu’ils le rendent infranchissable.
Les prises de vue photographiques de cette installation permettront d’enregistrer et de sublimer un état fugitif du bâtiment avant sa transformation totale, lui conférant un caractère intemporel.
ALAIN BUBLEX – « PAVILLON FANTÔME »
Le travail multiforme d’Alain Bublex propose une réflexion sur la ville, l’urbanisme, l’architecture et le paysage. Toujours profondément ancré dans la réalité, il crée des fictions vraisemblables qui parlent de la mémoire des lieux, de ses transformations ou de son possible devenir.
L’artiste a développé lors de « Mémoires contemporaines » développe ici en trois dimensions sa série d’images « Fantômes ». Il substitue à des images photographiques leur dessin réalisé par ordinateur, qui en livrent une version simplifiée, épurée. Entre souvenir et projet, ces dessins constituent des doubles, des empreintes réalistes et fragiles du réel.
L’installation « Pavillon fantôme » utilise ce procédé pour la première fois sur une architecture réelle : Alain Bublex recouvre l’ancienne maison de gardien par son propre dessin en trompe-l’œil, sur la totalité de son volume. Avant sa disparition programmée, dans quelques mois, ce petit pavillon commence à s’effacer progressivement derrière sa représentation, qui paradoxalement en révèle davantage l’identité particulière. Tel un fantôme, cette maison inscrite dans l’histoire collective du site industriel commence à se transformer en souvenir d’elle-même.
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