pressentiment
L’artiste présente au ccc od une exposition profondément inspirée par l’obscurité qui se dégage de l’espace d’exposition, la galerie noire, spécialement choisie pour ce nouveau projet. Il y conçoit une déambulation en six salles pour six installations inédites, qui articulent les éléments essentiels de son vocabulaire : sculptures associant la pierre trouvée dans la nature et le métal industriel ; peintures recueillant sur la toile la trace d’un geste unique. Dans un parcours entre ombre et lumière, chaque installation invitera à la rencontre et à la méditation.
D’une extrême simplicité formelle, les œuvres de Lee Ufan se caractérisent par une intervention minimale sur l’espace et la matière, selon le principe que « voir, choisir, emprunter ou déplacer font déjà partie de l’acte de création ».
L’artiste fonde sa recherche sur une mise en relation du « faire et du non faire », de ce qui est créé et ce qui préexiste. Il accorde au vide et à la résonance entre les objets autant d’importance qu’aux objets eux-mêmes.
Lee Ufan développe ainsi un « art de la rencontre », selon son expression, qui crée des ponts entre le visible et l’invisible, entre l’homme et l’espace infini qui l’entoure. Avec des moyens plastiques épurés, l’art silencieux de Lee Ufan provoque une expérience corporelle et métaphysique de « l’être-au-monde ».
lee ufan
Lee Ufan est né en 1936 en Corée du Sud. Il vit et travaille entre le Japon et la France.
Lee Ufan travaille entre le Japon et la France, où il a ses deux ateliers.
Né à Haman-Gun en Corée du Sud en 1936, il s’est installé au Japon en 1956 où il a tout d’abord étudié la philosophie avant de s’engager dans une carrière artistique. Lee Ufan fut l’un des fondateurs et le principal théoricien du mouvement artistique Mono-Ha, apparu au Japon en 1968. Comme d’autres mouvements actifs en Europe ou aux Etats Unis à la même période, celui-ci participa à la profonde remise en question de l’art dans ses fondements et sa définition même.
Invité à investir le Château de Versailles en 2014, Lee Ufan a notamment bénéficié d’expositions personnelles à la Tate Modern de Londres, au Musée Guggenheim et au MoMA à New York.
Ses œuvres se caractérisent par la recherche d’une extrême simplicité formelle. Ses sculptures mettent en relation des matériaux choisis dans la nature, comme la pierre ou le bois, avec des matériaux industriels, tandis que sa peinture tend vers un signe unique, vers la méditation et l’évocation du vide. L’un de ses principes est que « voir, choisir, emprunter ou déplacer font déjà partie de l’acte de création ».
Son œuvre conjugue la peinture et la sculpture, toutes deux caractérisées par une grande pureté et économie de moyens.
Bien qu’abstrait, le travail de Lee Ufan est profondément relié à la réalité et à la nature ; il crée des ponts entre le visible et l’invisible.
L’artiste présente au ccc od une exposition profondément inspirée par l’obscurité qui se dégage de l’espace d’exposition, la galerie noire, spécialement choisie pour ce nouveau projet. Il y conçoit une déambulation en six salles pour six installations inédites, qui articulent les éléments essentiels de son vocabulaire : sculptures associant la pierre trouvée dans la nature et le métal industriel ; peintures recueillant sur la toile la trace d’un geste unique. Dans un parcours entre ombre et lumière, chaque installation invitera à la rencontre et à la méditation.
D’une extrême simplicité formelle, les œuvres de Lee Ufan se caractérisent par une intervention minimale sur l’espace et la matière, selon le principe que « voir, choisir, emprunter ou déplacer font déjà partie de l’acte de création ».
L’artiste fonde sa recherche sur une mise en relation du « faire et du non faire », de ce qui est créé et ce qui préexiste. Il accorde au vide et à la résonance entre les objets autant d’importance qu’aux objets eux-mêmes.
Lee Ufan développe ainsi un « art de la rencontre », selon son expression, qui crée des ponts entre le visible et l’invisible, entre l’homme et l’espace infini qui l’entoure. Avec des moyens plastiques épurés, l’art silencieux de Lee Ufan provoque une expérience corporelle et métaphysique de « l’être-au-monde ».
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