project room
Invité dans le Project Room du CCC, Stefan Nikolaev se l’approprie en le rebaptisant pour un temps « My Room ». Rebondissant avec humour sur la dénomination désormais connue de « Project Room », l’artiste retourne cet effet d’appropriation sur lui-même en ramenant l’exposition au stade du projet. L’exposition « My Room » se confond en quelque sorte avec la maquette grandeur nature de son propre projet.
L’espace du Project Room est uniquement visible à travers un petit trou dans le mur. Au volume réel de cet espace se substitue sa représentation modélisée en images de synthèse 3D. C’est ici le “projet” lui-même qui est littéralement représenté par Stefan Nikolaev.
Dans ce contexte, le dispositif de l’œilleton fonctionne comme le mode d’observation clinique d’un phénomène au microscope de laboratoire (une connotation expérimentale qui n’est pas sans rappeler l’objectif premier du Project Room) tout en évoquant aussi la mécanique du désir. L’œil ainsi rivé au trou de l’œilleton, nous pouvons découvrir dans son environnement virtuel la circulation de balles dorées en mouvement rapide qui vont remplir progressivement la pièce en rebondissant du sol au plafond et vont suivre des parcours proches du mouvement des atomes.
Extrait du communiqué de presse – 2004
stefan nikolaev
Né en 1970 en Bulgarie. Il vit et travaille entre Paris et Sofia (Bulgarie).
Stefan Nikolaev est particulièrement investi sur la scène artistique française. Il fut fondateur et co-responsable de l’espace parisien Glassbox créé en 1997. Son travail se nourrit largement de sa double appartenance culturelle et trouve ses racines dans l’expérience du décalage.
Stefan Nikolaev est un observateur attentif des codes qui régissent notre environnement actuel, saturé de logos et signalétiques en tous lieux identiques. Son art emprunte les codes du marketing publicitaire pour les convertir en minimalisme pop. Il développe ainsi un vocabulaire international des objets et des marques, une esthétique évoquant l’ambiance transitoire des zones duty-free : lieux où les cultures et les histoires se mêlent et circulent dans un temps suspendu, sur fond de neutralité absolue.
Extrait du communiqué de presse de l’exposition « Powerful tips » (2006)
Stefan Nikolaev est représenté par la Galerie Michel Rein, Paris.
Invité dans le Project Room du CCC, Stefan Nikolaev se l’approprie en le rebaptisant pour un temps « My Room ». Rebondissant avec humour sur la dénomination désormais connue de « Project Room », l’artiste retourne cet effet d’appropriation sur lui-même en ramenant l’exposition au stade du projet. L’exposition « My Room » se confond en quelque sorte avec la maquette grandeur nature de son propre projet.
L’espace du Project Room est uniquement visible à travers un petit trou dans le mur. Au volume réel de cet espace se substitue sa représentation modélisée en images de synthèse 3D. C’est ici le “projet” lui-même qui est littéralement représenté par Stefan Nikolaev.
Dans ce contexte, le dispositif de l’œilleton fonctionne comme le mode d’observation clinique d’un phénomène au microscope de laboratoire (une connotation expérimentale qui n’est pas sans rappeler l’objectif premier du Project Room) tout en évoquant aussi la mécanique du désir. L’œil ainsi rivé au trou de l’œilleton, nous pouvons découvrir dans son environnement virtuel la circulation de balles dorées en mouvement rapide qui vont remplir progressivement la pièce en rebondissant du sol au plafond et vont suivre des parcours proches du mouvement des atomes.
Extrait du communiqué de presse – 2004
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