ten posters. Illustrations for art & language
Le ccc od est heureux d’annoncer l’exposition d’Art & Language, Ten posters. Illustrations for Art-Language, conçue en partenariat avec le Château de Montsoreau – Musée d’Art Contemporain. Débutant le 16 septembre à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, cette présentation montrera comment les initiatives du collectif Art & Language sont à la base d’un pan important de l’histoire de l’art du XXe siècle et ont grandement contribué à l’émergence et à la reconnaissance de l’art conceptuel comme courant artistique majeur des années 1960-1970.
Partant du port du Château de Montsoreau – Musée d’Art Contemporain sous une forme virtuelle, l’œuvre qui est exposée au ccc od – composée de quarante panneaux – voyage sur la Loire par bateau jusqu’à Tours,
sous la forme d’un fichier numérique enregistré sur une clé usb. À son arrivée à Tours, l’œuvre est instantanément et physiquement matérialisée puis exposée dans les galeries transparentes du ccc od. Cette poétique de la production de l’œuvre illustre l’une des problématiques phares de l’art conceptuel, accordant davantage de poids au concept qu’à l’objet qui en résulte. L’épopée de l’œuvre sur la Loire, fleuve classé Patrimoine Mondial de l’Unesco, sera filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
Enveloppant littéralement le premier niveau du bâtiment, cette pièce est la répétition d’une série de dix affiches réalisées en 1977 et reproduites en 2017 à l’échelle du lieu.
Visibles dans les galeries transparentes depuis l’espace public, ces quarante affiches résument les convictions du collectif pour lequel l’art doit rester ancré dans le contexte social, plaçant au centre de sa démarche la relation du spectateur à l’œuvre.
art & language
Aujourd’hui constitué de Michael Baldwin (1945) et de Mel Ramsden (1944) se revendiquant encore du collectif, Art & Language est né en 1967 en Grande-Bretagne à l’initiative de quatre personnalités. Terry Atkinson, David Bainbridge, Michael Baldwin et Harold Hurrell se rencontrent en 1966 alors qu’ils sont enseignants en art à Coventry.Ils commencent d’emblée à produire des œuvres communes et à travailler à un projet de revue, Art-Language, dont le premier numéro sera publié en 1969 et qui donnera son nom au collectif. Charles Harrison (1942-2009) et Mel Ramsden rejoignent quant à eux le groupe en 1970.
Entre la fin des années 1960 et le début des années 1980, une cinquantaine d’artistes et de critiques britanniques et américains s’associent à Art & Language.C’est un collectif fluctuant d’artistes conceptuels favorisant les échanges théoriques entre tous ses membres. Ceux-ci partagent des convictions aux fondements similaires : l’art conceptuel est une critique du modernisme en tant que système institutionnalisé.
Le ccc od est heureux d’annoncer l’exposition d’Art & Language, Ten posters. Illustrations for Art-Language, conçue en partenariat avec le Château de Montsoreau – Musée d’Art Contemporain. Débutant le 16 septembre à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, cette présentation montrera comment les initiatives du collectif Art & Language sont à la base d’un pan important de l’histoire de l’art du XXe siècle et ont grandement contribué à l’émergence et à la reconnaissance de l’art conceptuel comme courant artistique majeur des années 1960-1970.
Partant du port du Château de Montsoreau – Musée d’Art Contemporain sous une forme virtuelle, l’œuvre qui est exposée au ccc od – composée de quarante panneaux – voyage sur la Loire par bateau jusqu’à Tours,
sous la forme d’un fichier numérique enregistré sur une clé usb. À son arrivée à Tours, l’œuvre est instantanément et physiquement matérialisée puis exposée dans les galeries transparentes du ccc od. Cette poétique de la production de l’œuvre illustre l’une des problématiques phares de l’art conceptuel, accordant davantage de poids au concept qu’à l’objet qui en résulte. L’épopée de l’œuvre sur la Loire, fleuve classé Patrimoine Mondial de l’Unesco, sera filmée et diffusée sur les réseaux sociaux.
Enveloppant littéralement le premier niveau du bâtiment, cette pièce est la répétition d’une série de dix affiches réalisées en 1977 et reproduites en 2017 à l’échelle du lieu.
Visibles dans les galeries transparentes depuis l’espace public, ces quarante affiches résument les convictions du collectif pour lequel l’art doit rester ancré dans le contexte social, plaçant au centre de sa démarche la relation du spectateur à l’œuvre.
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