Dieudonné Cartier est né en 1988.
Diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers en 2012, il vit et travaille à Tours depuis 2018.

Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles au Château d’Oiron en 2018 ; aux galeries Florence Loewy (Paris) et Deborah Bowmann (Bruxelles) en 2017 ; à la galerie MonChéri (Bruxelles) en 2016 avec Jean-Baptiste Carobolante ; à SLIDE — Gertrude Contemporary, (Melbourne) et à la galerie Laurent Mueller (Paris) en 2015 ; à la galerie De La Charge (Bruxelles) en 2014.

Depuis près de dix ans, Dieudonné Cartier s’intéresse particulièrement aux processus de création. Son travail aborde ainsi les questions de production, de reproduction et de diffusion des œuvres, que ce soit par le biais d’éditions et de multiples ou au sein d’installations intégrant le document imprimé et l’archive. À travers ces divers modes d’apparition de l’œuvre d’art, Dieudonné Cartier en interroge le statut et la valeur, replaçant la création au sein des logiques économiques et du travail qui participent à son existence.
Le projet The Office of Gravitational Documents qu’il initie en 2014 prend la forme d’un bureau de recherche semi-fictionnel qui constitue une archive des protocoles de création dans l’histoire de l’art, notamment dans l’art conceptuel dont Dieudonné Cartier revendique particulièrement l’héritage.

Poursuivant son exploration de la sphère du travail, l’artiste a amorcé en 2018 une réflexion sur les relations entre recherche scientifique et création artistique. Son exposition « Artificialia & Minaralis (laboratoire archéologique) », présentée au Château d’Oiron, s’appuyait ainsi sur les méthodes de travail et les investigations menées par une équipe d’archéologues.